Nous sommes aujourd’hui le 01 décembre, journée mondiale pour lutter contre le VIH.
Cette lutte est symbolisée avec ce ruban[1] pour la solidarité avec les personnes séropositives et également en rose pour le cancer du sein.
rouge que vous connaissez sûrement ! Mais savez-vous d’où il vient ? Ce ruban est à l’origine jaune. Il est accroché à la porte des maisons des familles de soldats américains comme symbole d’espoir de leur retour. Il a été décliné en rouge.
Le VIH, ou virus de l’immunodéficience humaine, est un virus qui peut causer une maladie mortelle appelée sida (syndrome d’immunodéficience acquise). L’infection au VIH affaiblit progressivement le système immunitaire c’est-à-dire les défenses naturelles du corps contre la maladie. Une infection habituellement anodine comme une bronchite peut s’avérer difficile à combattre par l’organisme et engendrer d’importantes complications.
Aucun traitement ne permet d’éliminer le virus de l’organisme aujourd’hui. Le traitement actuel, la trithérapie (combinaison d’au moins trois médicaments), permet d’abaisser la charge virale des personnes séropositives donc de limiter la progression du virus dans l’organisme. Ce traitement améliore considérablement la qualité de vie et l’état de santé des personnes porteuses du VIH.
Cependant, ce traitement peut avoir des effets secondaires importants et il reste coûteux, coût estimé entre 1000 à 1200e par mois. En France, il est pris en charge par la sécurité sociale. Dans d’autres pays, où la couverture sociale ne fonctionne pas sur la solidarité, aux Etats-Unis notamment, les personnes séropositives ne peuvent pas toutes bénéficier de ce traitement. Dans les régions du monde où le système de santé est peu développé et fortement carencé, les personnes séropositives ne bénéficient pas des traitements actuels. Les moyens pour la prévention sont également insuffisants. Le VIH continue donc de se propager et à être dévastateur.
Non traitée, l’infection est mortelle et le sida demeure donc un fléau dans plusieurs régions du monde.
Informons nos ados pour qu’ils/elles s’intéressent à ce virus, le connaissent et protègent leur corps en vue d’une sexualité épanouie et sans angoisse !
Petit rappel :
Le VIH se transmet par les liquides corporels c'est-à-dire par le sang, par le sperme, par les sécrétions vaginales et par le lait maternel. Cassons les idées reçues ! Nous ne pouvons pas être contaminé-e-s par une poignée de main, par la sueur ou la salive. On ne le contracte pas en partageant les serviettes, la nourriture d’une personne infectée, ni en l’embrassant.
En cas de doute, que faire ?
Le dépistage : Le test du VIH consiste à détecter la séropositivité, c’est-à-dire la présence des anticorps anti-VIH dans un échantillon de sang (méthode ELISA), à partir d’une prise de sang.
Le dépistage ne peut être proposé que trois semaines après la prise de risques, période minimum nécessaire pour que les anticorps soient détectables dans l’organisme. Suite à un test négatif, le médecin peut recommander un second test 3 mois après la prise de risques pour s’en assurer.
Il existe aussi un test de dépistage rapide, appelé test TRODS, avec un résultat en quelques minutes. Les délais sont identiques.
Il existe également un traitement d’urgence : en cas d’exposition au VIH, vous pouvez contacter l’hôpital le plus proche en urgence, dans les 48h maximum, pour prendre un traitement d’urgence. Le médecin évaluera avec vous le risque de contamination et vous prescrira si nécessaire ce traitement d’urgence. Ce traitement n’est rien d’autres qu’une trithérapie. Il peut donc engendrer des effets indésirables.
Pensez en amont à sa santé, en discuter avec son/sa partenaire permet d’annuler ces angoisses pour profiter d’une sexualité épanouissante et se faire plaisir !
Je serai à votre écoute pour échanger le mercredi 05 décembre dès 18h sur un chat « Ados, sexualité et prévention, comment en parler ? ».
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